Je m’appelle Cyrille Azevedo, originaire de Tours, dans l’Indre-et-Loire, Je fais mes premières armes au côté des Chefs Xavier Aubrun et Thierry Jiménez à l’Auberge du XII ème siècle a Saché 1 étoile au Guide Michelin.

Là, j’ai eu la chance de rencontrer des Chefs extraordinaires qui m’ont fait comprendre qu’il fallait faire un choix, qu’il fallait travailler dur, que ce métier demandait un véritable engagement. La passion est donc apparue au fur et à mesure, grâce au contact avec le produit aussi. Pour cela la Touraine est une région ou on n’y trouve des produits magnifiques. J’ai commencé à travailler très vite le poisson et je me suis rendu compte que la cuisine était aussi un acte de création.

Par la suite je pars à l’aventure du haut de mes 20 ans et je m’envole en Suisse à Genève précisément, au Beau-Rivage, un hôtel de luxe au style unique, où se trouve le restaurant gastronomique Le Chat-Botté, une des plus belles tables de Genève, 18/20 au Gault-Millau et 1 étoile au Guide Michelin. Au côté du Chef Dominique Gauthier, j’apprends la maîtrise des saveurs et la régularité au sein de l’établissement luxueux.

Avant de suivre le Chef Armel Bedouet au Royal Manotel au sein du restaurant l’aparté 17/20 au Gault-Millau et 1 étoile au Guide Michelin que j’ai connu au Beau-Rivage. Je marque ma collaboration en le suivant sur un coup de tête et je précipite mon départ du chat botté pour une expérience folle en expérience.

C’est chez ce dernier que je deviendrai sous-chef a 23 ans, j’ai pris plaisir de travailler à ces coté pendant plusieurs années avant de vouloir prendre mon envol à l’hôtel N’Vy au sein du même groupe hôtelier en tant que Chef de cuisine, un rêve devenu réalité ….

Alliant passion et perfection, je déploie mon expérience au sein du restaurant gastronomique le Trilby. J’y concocte un menu ludique et ultra coloré combinant brillamment mon héritage franco-lusitanien, chaleureux comme mon Portugal natal.

Mon univers culinaire, c’est une cuisine du monde Allégée, goûteuse, et créative

« J’aime revisitée des plats qui m’ont fait voyager typique de mes origines portugaises ou de ce que j’ai mangé durant les voyages que j’ai visités .

J’aime découvrir des saveurs venues d’ailleurs en les associant à ma culture de la gastronomie française et de combiner l’art du dressage et le goût qui sont pour moi les fondamentaux de la cuisine.

Je dirais que c’est, en premier lieu, lié à mes ressentis. Je travaille beaucoup au feeling. Je ne sais pas forcément toujours où je vais, je reste ouvert, mais je sais parfaitement où je ne veux pas aller. Quand on goûte un plat, la première note est évidemment le goût. Mais le plat passe aussi par le visuel, le premier sens sollicité en fait est la vue et, selon moi, cela la rend tout aussi importante dans l’appréhension d’une création culinaire. Nous devons penser à satisfaire autant l’œil que le palais…

Je crois beaucoup en la spontanéité, au pouvoir de l’instant dans l’acte de création. Parfois lorsque l’on réfléchit trop à un visuel, par exemple, on s’éloigne de l’étincelle initiale.

Dans la vie, le plus important est de rester fidèle à soi-même, de rêver en grand, d’accepter le changement et les nouveaux défis, de ne jamais rester coincé dans sa zone de confort. Cela a toujours été mon état d’esprit et cela ne changera jamais.

Aujourd’hui, j’ai récemment fait l’ouverture d’un nouveau concept genevois : Le restaurant 21 Club à Genève aux eaux vives, en tant que Chef de cuisine. Dans un univers Arty et branché et des couleurs Trendy.

Nous proposons une cuisine gastronomique, en travaillant des produits locaux genevois de préférence mais sans pour autant oublier la cuisine du monde ou certaines épices ou produits qui m’ont marqué lors de mes voyages et que j’aime retransmettre à ma façon dans ma carte et mon menu dégustation.

C’est une sorte de métissage de la cuisine que je souhaite faire, je veux casser ces codes qu’on a souvent et qu’on retrouve dans la plupart des restaurants avec une cuisine cloisonnée d’un pays.

Plusieurs mois de réflexion et de nombreux essais m’ont été nécessaire pour trouver la carte idéale.
Car pour chaque plat il fallait que je trouve le juste équilibre.
Une cuisine à mon image, qu’il y est une vraie identité, une cuisine à l’instinct.